Incroyable ! L’UE autorise les startups d’IA « responsables » à entraîner leurs modèles sur ses supercalculateurs

Expansion de l’accès aux supercalculateurs de l’UE pour les startups travaillant sur l’IA

L’Union européenne a annoncé son intention d’élargir l’accès à ses supercalculateurs de haute performance (HPC) en permettant aux startups d’utiliser ces ressources pour former des modèles d’IA. Cependant, il y a une condition : les startups qui souhaitent accéder aux ressources de calcul de haute puissance de l’UE – comprenant actuellement des supercalculateurs pré-exascale et pétaflopique – devront se conformer au programme de gouvernance de l’IA de l’UE.

Plan de l’UE pour la gouvernance de l’IA

En mai, l’UE a annoncé un plan visant à mettre en place un ensemble de règles ou de normes volontaires pour l’industrie développant et utilisant l’IA, en attendant l’adoption de réglementations formelles. L’initiative vise à préparer les entreprises à la mise en œuvre de règles formelles sur l’IA dans quelques années.

Parallèlement, l’UE travaille sur l’AI Act, un cadre réglementaire basé sur les risques pour réguler les applications de l’IA. Ce cadre est encore en cours de négociation par les co-législateurs de l’UE, mais devrait être adopté dans un proche avenir. L’UE collabore également avec les États-Unis et d’autres partenaires internationaux pour élaborer un code de conduite sur l’IA afin de combler les lacunes législatives internationales.

Accès aux supercalculateurs pour les startups de l’IA

Le plan axé sur les startups vise à faciliter et à soutenir l’accès des startups éthiques et responsables à la capacité européenne de supercalculateur. L’annonce de cette initiative a été faite par la présidente de l’UE, Ursula von der Leyen, lors de l’allocution annuelle sur l’état de l’Union.

Mise en garde sur les risques d’extinction

Lors de son discours, la présidente de l’UE a également souligné les préoccupations soulevées par certains acteurs de l’industrie technologique concernant les risques que l’IA pourrait poser pour l’humanité, avertissant que la technologie « évolue plus rapidement que ce que même ses développeurs avaient prévu ». Elle a utilisé cette mise en garde pour faire valoir la nécessité de guider cette technologie de manière responsable.

Appel à une gouvernance mondiale de l’IA

Ursula von der Leyen a également appelé à la mise en place d’un cadre mondial pour l’IA, basé sur trois piliers : les balises, la gouvernance et l’innovation guidée. Elle a affirmé que l’AI Act de l’UE était déjà un modèle pour le monde entier et a appelé à son adoption et à sa mise en œuvre rapide. Elle a également proposé la création d’un organisme similaire au GIEC pour soutenir les décideurs politiques du monde entier en matière de recherche et d’informations sur les dernières avancées scientifiques en matière de risques liés à l’IA.

Initiative de l’UE pour les startups de l’IA

La présidente de l’UE a annoncé une nouvelle initiative visant à ouvrir l’accès des supercalculateurs de haute performance de l’UE aux startups travaillant sur l’IA. Elle a souligné que cette initiative ne représenterait qu’une partie des efforts déployés pour guider l’innovation dans ce domaine. Elle a également appelé à un dialogue ouvert avec les développeurs et les utilisateurs de l’IA, en se référant à l’exemple des États-Unis où sept grandes entreprises technologiques se sont déjà engagées volontairement à respecter des règles de sécurité, de confidentialité et de confiance.

Renforcement de la gouvernance de l’IA

Le commissaire du marché intérieur de l’UE, Thierry Breton, a annoncé dans un billet de blog que l’UE prévoyait de renforcer un groupe de discussion existant sur l’IA afin de favoriser une gouvernance plus inclusive. Il a souligné l’importance de la participation de tous les acteurs concernés, y compris les grandes entreprises technologiques, les startups, les entreprises utilisant l’IA, les consommateurs, les ONG, les experts universitaires et les décideurs politiques. Il a annoncé la tenue de l’Assemblée européenne de l’IA en novembre, réunissant tous ces acteurs pour discuter de la mise en œuvre de l’AI Act et des autres efforts visant à promouvoir l’excellence et la confiance dans le domaine de l’IA.

Conclusion

L’UE cherche à étendre l’accès de ses supercalculateurs aux startups travaillant sur l’IA, tout en promouvant une gouvernance responsable de cette technologie. Elle met en évidence les risques potentiels liés à l’IA et appelle à une action mondiale pour guider son développement. L’initiative de l’UE vise à encourager l’innovation technologique en ligne avec les valeurs européennes, tout en garantissant un accès équitable à ces ressources précieuses.

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