Football : le mauvais état des pelouses accroît la difficulté de récupération

Par Vincent FerrandonPublié le 17/08/2022 à 17h36

La sécheresse et le manque d’arrosage qui affecte aussi les terrains obligent les équipes à adapter leur préparation pour la saison

Un puzzle. La saison n’a pas encore commencé et les entraîneurs se heurtent déjà à un sacré écueil. En cause la sécheresse qui touche la Gironde comme partout ailleurs. Les restrictions voire les interdictions d’arrosage concernent également les terrains de football. Adieu, donc, à tout billard pour reprendre les séances d’entraînement ou les matchs amicaux avec l’idée de casser dans une circulation fluide des boules.

Au lieu de cela, des terrains jaunis ou écaillés qui ont obligé les techniciens à s’adapter sérieusement : « C’est très compliqué, tant pour les entraînements que pour les matches, assure Philippe Ollier, l’entraîneur de Lège-Cap-Ferret en N3. Je n’ai pas envie d’y aller. sur synthétique car cela déforme le jeu. Ce type de terrain augmente considérablement la chaleur. Les joueurs auraient beaucoup d’ampoules et d’autres problèmes liés à la chaleur du plastique. »

Système D dans les clubs

Système D dans les clubs

Les joueurs de l’USLCF ont alors dû improviser : « Lors de nos matchs amicaux, nous avons joué sur des terrains très secs, avec de l’herbe torréfiée, des maladies des pelouses liées à la chaleur ou un arrosage insuffisant. Et pourtant, le terrain est l’atout numéro 1 du footballeur. A Lège, nous sommes en contact avec les responsables du terrain, nous essayons de nous entraider et pour le début du championnat, je suis confiant sur une bonne qualité de terrain sur notre terrain d’honneur. »

Système D également à proximité de La Brède. Le club R1 et son homme de banc, Damien Bonnave, s’acclimatent à la nouvelle donne estivale : « Notre pelouse est très jaune et touchée par une maladie qui la brûle. Avant les entraînements, je fais le tour du terrain pour trouver des débits de boissons. On s’adapte comme tout le monde, comme les gens qui travaillent dehors ou qui sont dans des bureaux sans clim. Cependant, nous avons inversé nos matchs amicaux en les jouant sur des terrains opposés. Impossible de les contester à la maison. Ce n’est pas idéal, mais l’impact sera minime sur une saison de compétition. »

Un souhait partagé par ses collègues girondins.

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